Review : Enter Shikari – The Mindsweep

Aujourd’hui débarque la nouvelle galette d’Enter Shikari, « petit » groupe anglais mêlant électro bien british et metal hardcore. Arprès un très réussi A Flash Flood of Colour (2012) et un petit EP court mais efficace en 2013, le quatuor nous présente The Mindsweep, avec la volonté de garder ce coté crade et transe des leurs origines, avec un gros travail fait sur les textures. Et autant dire que c’est fichtrement efficace.

L’album commence sur The Appeal & The Mindsweep I et son intro fragile qui annonce qu’on va s’en prendre plein la gueule. Ils restent fidèles à eux même, on a des gros breaks bien hardcore à la drum, des grattes ultra saturées et des basses bien sub qui font cracher les installs poussées un peu trop fort. Ca enchaîne sur The One True Colour, qui démarre de nouveau sur du assez violent (peut-être un peu trop à mon goût), pour finir de façon plus envolée et lyrique.

Puis on arrive dans le coeur de l’album avec Anaesthetist. Une basse qui rappelle une bonne grosse rave, une drum lourde, et un chant qui peut réconcilier les réticents au métal avec son flow précis. Dans la même lignée The Last Garrison, premier single de l’album, démarre sur des drops digne des sons bien dub, mais avec des grattes à fond. La suite est plus mélodique et catchy, mais peut-être un peu trop synthétique par moment. On passe vite fait sur un Never Let Go of the Microscope sympa mais sans plus, puis Myopia qui reste « honnête », ca démarre calmement puis se corse et commence à gueuler (encore une fois, un peu de trop pour certains, mais bon, tout dépend de votre background musical).

 

 

Et on arrive sur Torn Apart, pour moi un des meilleurs morceaux de l’album. Une mélodie volcale super accrocheuse, des percus très Drum n Bass pour finir en apothéose symphonique. The Bank of England est une petite pause plus calme, finalement plus proche d’une balade que le reste. There’s a Price On Your Head est une sorte de déluge de trucs bien crades, faisant un peu penser à ce que System of a Down pourrait proposer, l’électro et les violons en plus. On touche à la fin avec Dear Future Historians, balade subtile au piano qu’on voit parfaitement comme moment « sortez les briquets » pour les concerts. Cet album se termine sur The Appeal & The Mindsweep II, suite logique de la première piste, en plus grandiose, trash et sombre.

Au final cet album est la suite logique de ce que fait Enter Shikari depuis toujours : impossible, en écoutant le début d’un morceau, de savoir comment il va finir, passant de la drum n bass au metal gueulant, avec des moments de pure mélodie. La preformance de Rou Reynolds derrière son micro est souvent bluffante, les sons sont précis et pourtant bien crades.

Bref, je vous invite à y jeter ne serait-ce qu’une oreille au moins pour savoir si c’est votre truc. Parce que si ca l’est, cet album vaut largement son pesant de cacahuètes dorées.

 

 

Programmeur spécialisé Android le jour et musicien la nuit, Chris – alias Tr4X – aime gambader sur les Internets à la recherche du meilleur moyen de procrastiner. Parce que nous le vallons bien.

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