On était aux Nuits Botanique pour voir Fakear et Rone

© Instagram

La première fois que j’ai entendu un son de Fakear, c’était sur une vidéo de road trip à Tokyo, Morning in japan, comment ne pas tomber amoureux de la musique envoutante du Caennais ? Annoncé sur le line-up de Dour 2014, Maku et moi-même nous étions donné rendez-vous avec le jeune producteur pour un live fracassant. Il faut bien avouer que les choses se passent très vite pour Fakear, actif depuis 2010, les quelques morceaux de son Soundcloud et les EPs sortis chez Nowadays ont suffit pour conquérir le public et le propulser sur les routes. Malgré le succès, il continue de partager le love avec ses fans notamment via sa page facebook, le capital sympathie reste intact.

 

 

 

Une dizaine de mois après notre premier contact, c’est avec un Maku survolté que nous retrouvons Fakear sous le chapiteau des nuits Bota. Au programme, Haring, le producteur Bruxellois qui monte, Fakear et Rone que j’étais impatient d’entendre en live. Rien que pour le cadre, débarquer au Botanique, coin de verdure lové entre les buildings de la capitale, est toujours un plaisir. Malheureusement les horaires serrés et le foutoir de la sncb nous ont empêché de voir Haring, à notre grande déception. La suite…

Fakear nous à donc accueilli sous le chapiteau du Bota avec un sourire jusqu’au oreilles, le bougre fêtait son 24e anniversaire et comptait envoyer la sauce. Alors que Maku faisait des bonds de 3 mètres sur Lune Rousse, je me faisais doucement à l’idée que la prestation live sentait un peu le réchauffé. En live, le beatmaker ne prends pas trop de risques et nous récite son répertoire en une heure, sans vraiment tenter de faire le lien entre chaque track. Scolaire de A à Z, il enchaîne ses compos sans nous laisser reprendre notre souffle, juste le temps de lâcher un petit merci dans le micro perché pas trop loin de son setup.

 

 

J’espérais qu’en un an de tournée, le live aurait été un peu amélioré, seules quelques nouvelles compositions ont été amenées mais rien de neuf du côté de l’impro, de l’enchaînement des tracks ou encore d’éventuels beats exclusifs pour faire bouger la foule non-stop. Pas grave puisque les quelques hipsters à veste mouton-jeans et les jeunes filles en chaleur en avaient visiblement pour leur pognon. N’empêche que les contraintes du live au sampler sont là et il va falloir rapidement trouver de nouveaux mediums à exploiter pour faire évoluer le show.

Malgré ce live en demi-teinte, la musique de Fakear garde toute sa puissance et la carrière du jeune producteur est encore toute fraîche, celui-ci déjeunait plus tôt en journée avec le boss de Ninja Tune pour son annif, ce qui est plutôt bon signe. Mais si Théo compte faire honneur à sa -peut-être- future écurie, il va devoir se creuser la tête pour proposer des expériences live à la hauteur de son talent ! Je pense, entre autres, à un certain Bonobo, lui aussi chez NT, qui offre des prestations live en béton armé ou encore Shigeto qui, malgré un show basé sur de la compo au sampler, se défoule sur une batterie bien crue pour donner du volume à sa musique.

 

 

Après un bref débrief binouze à la main, nous sommes retourné nous entasser dans le petit chapiteau du bota pour se prendre un Rone chaud comme la braise en pleine face. De ce côté là, rien à dire, la figure de proue du label Infiné nous à livré une prestation sans faille, débarrassé rapidement de son incontournable bye bye macadam, le reste du show sentait bon la dance complexe, fourni avec un son et lumière d’un niveau Jean Michel Jarre belle époque. Survolté, Erwan, qu’on entendait en interview plus tôt sur Pure FM, en route vers la capitale, nous avait promis dun live aux petits oignons, toujours avec une sympathie et un amour de la musique qui s’apprécie à grosses doses.

 

Aurais-je abusé des bières à Bruxelles??? (Photo Olivier Donnet)

Une photo publiée par rone (@roneofficial) le

Rendez-vous cet été avec Rone au festival de Dour et Fakear au Pukkelpop.

Fripon de longue date, spécialiste des intertubes, graphiste, community manager, marketeur et pubeur, tout m’intéresse et je ne pense pas pouvoir tenir 2 minutes sans regarder un écran… Le gars.

KLSN

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