On a testé pour vous: BattleKart

10006360_967358409948289_8002924598881727120_n

Ce weekend, j’ai pu assister au beta test de BattleKart, du karting à la réalité augmentée façon Mario Kart qui risque de faire un gros, gros carton. Impressions!

C’est au beau milieu de Mouscron, précisément à Dottignies, que le bâtiment s’étend, orné d’une énorme bannière réalisée par Icy Bomb. Les travaux ne sont pas encore terminés pour ce qui est de l’entrée, mais pour le reste, tout y est: un grand comptoir, des tables et des sièges, tous entourés d’une grande vitre qui laisse apercevoir les pistes où on commence déjà à tester, le tout plongé dans une demi-obscurité. Rien que de voir la projection au sol, je suis déjà toute emballée!

Après l’enregistrement, les habituelles règles de sécurité et tutti quanti, nous sommes 6 en tout (c’est le maximum de personnes qui peuvent faire un parcours en même temps) à nous avancer vers les karts électriques. De la musique qui donne la pêche dans les oreilles et un écran de contrôle comme les vrais, nous choisissons la piste et nous y engageons. Bien que ce soit juste un test et que tout n’est pas encore parfaitement au point, nous nous amusons comme des fous!

Les boîtes projetées au sol offrent des power ups comme dans le jeu vidéo qui a inspiré le concept, qui à notre première tentative ne fonctionnent pas, mais qui par après sont très satisfaisants: la tâche d’huile, le missile et le mini gun nous permettent d’arrêter le kart de nos adversaires un court instant, et le turbo nous fait accélérer, dépasser les autres à grands renforts de « salut les nazes » et autres brimades pleines de camaraderie. On sent même le ralentissement quand les roues du kart passent un peu trop près de la pelouse ou le sable projetés. Après trois essais de pistes différentes, on a droit au mode « brush »: les conducteurs du dimanche sont divisés aléatoirement en équipe de couleur (orange et mauve par exemple), et il faut remplir ensemble le plus de territoire avec notre couleur, à la manière d’un pinceau. Pas besoin de préciser que c’est mon équipe qui a remporté cette manche, une certaine consolation pour moi qui suis jusque là arrivée 4ème ou 5ème à tous les coups.

Quand nous sortons des karts après les avoir bien rangés comme il faut, on est comme des gamins. On ne demande que d’y retourner et essayer toutes les pistes et tous les bonus imaginables. On trépigne, on rigole, et surtout: on parle déjà de revenir. Pari réussi donc, pour Sébastien et Ludo, les « papas » de ce projet fou.

https://www.youtube.com/watch?v=D4qa2TRPMgg

Les points forts: Avec un système de carte de membre, on s’assure d’être au courant de l’actualité de BattleKart, et ça permet de s’enregistrer facilement à une partie. On peut par ce biais également enregistrer notre progression, monter des niveaux et débloquer d’autres bonus comme dans un vrai jeu vidéo. Voilà qui encourage encore plus à revenir encore et encore.
Ensuite, mis à part les quelques bugs qu’on ne s’étonne pas vraiment de rencontrer lors d’un beta test, tout fonctionne très bien, les « pistes » sont très réactives, les power ups sont efficaces et les karts sont au top. Il existe une option « anti-colision » que nous n’avons pas essayé parce que nous étions trop nombreux pour que ce ne soit pas dérangeant. Cette option fait en effet ralentir tout kart qui serait trop proche d’un autre, et à six, ça aurait fini par énerver tout le monde.
Le graphisme nous plonge complètement dans l’univers de jeu vidéo, si bien allié avec la technique qu’on en oublierait presque qu’on ne fait que tourner en rond dans un hangar, sans la projection au sol. On a juste dans l’idée d’être Mario, Luigi, Peach ou Bowser.

Les points moins forts: Ce n’est une surprise pour personne, le karting, c’est pas bon marché. Imaginez alors le prix du karting, avec en plus la réalité augmentée. Oui, ça peut refroidir certaines personnes, mais ça n’a en soi rien d’étonnant, et l’expérience en vaut la chandelle.
Autre point moins fort, serait le temps d’attente. Lors des tests, nous étions déjà nombreux (le groupe qui est arrivé après nous comptait 13 personnes, rien que ça), et ça n’ira qu’en augmentant avec le temps. Chaque partie et sa préparation prend environ une demi-heure, et pour le moment il n’y a qu’une seule piste (il y en aura probablement deux à l’avenir). De plus, chaque partie accueille maximum 6 participants à la fois. Si vous comptez donc venir quand le projet sera au maximum de sa popularité, soyez assurés de ne pas avoir un rendez-vous important dans l’après-midi, ou vous risqueriez de le manquer. Mais si vous êtes entre amis, le temps ne semblera pas long du tout, il m’a même semblé trop court tellement je m’amusais.

Conclusion, donc: BattleKart est définitivement une expérience à vivre, encore plus pour les gamers ou autres fans de conduite. Le prix, l’attente probable, tout ça vaut le coup étant donné de l’amusement qui est plus que garanti et du service qui est, selon moi, optimal. Quand BattleKart ouvrira ses portes au grand public, le 4 juillet, assurez vous de réunir vos amis et de venir ensemble vous éclater, à ce karting qui promet un succès monstrueux en Belgique et même, qui sait, ailleurs en Europe.

Retrouvez toutes les informations de BattleKart sur son site web et sa page Facebook.

Jeune poussin des internets, mon cœur balance entre l’écriture et le graphisme. C’est la faute à mon passé d’étudiante publicitaire.

Noé

Jeune poussin des internets, mon cœur balance entre l'écriture et le graphisme. C'est la faute à mon passé d'étudiante publicitaire.

Vous aimerez aussi...

1 réponse

  1. Sébastien dit :

    Super article 😉
    Pour info, on a optimisé l’anticollision jusqu’ à 2h du matin samedi et dimanche on l’a activée et elle a parfaitement fonctionné, évitant les chocs et sans gêner une seule fois les pilotes 🙂
    La seconde piste est prête, et une fois que nous serons rôdés, les parties pourront s’enchainer afin de respecter le timing prévu.

    Sébastien

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *